Quelle foire ! Tout une histoire !
Chaque année en septembre, l’événement Quelle foire ! permet au public de découvrir les initiatives de transition du Trièves et aux acteurs et actrices de la transition de se retrouver pour faire le point sur leurs avancées.
>> Retrouvez ici les actualités de Quelle foire ! et le programme 2022
Transition à tous les étages !
On vient parfois de loin pour découvrir Quelle foire ! Il faut dire que l’on gâte les visiteurs et visiteuses. Marc Dufumier, Paul Ariès, Marie-Monique Robin, Philippe Meirieu et bien d’autres nous ont honorés de leur participation, et pas loin d’une centaine de particuliers et d’entreprises ont ouvert généreusement leurs portes pour partager leurs expériences dans la construction et la rénovation écologique, l’agriculture bio, la production locale d’énergie solaire ou éolienne…
L’alchimie réside dans la diversité d’approches, de thèmes, de formes d’animations, entre rencontres studieuses, travaux pratiques et festivités.
Petit retour historique…
17 années de ‘Foire Bio’, parmi les premières en France
L’installation de Terre Vivante, maison d’édition et centre d’écologie pratique, à Mens en 1994 a fortement contribué au rayonnement et à l’engagement écologique du pays du Trièves.
La structure (Claude Aubert, Claude Fournier et leurs collaborateurs), en plus de ses activités à l’année, avait l’idée d’un événement à thématique écologique, et, en 1997, l’Office de tourisme du Canton de Mens (Jean-Pierre Faure, alors président de l’association Office de tourisme, Gérard Chevally, engagé pour l’agriculture bio et élu à la Commune de Mens, et d’autres administrateurs) a proposé d’organiser une foire bio, sur le modèle de la foire de Rouffach.
Les compétences se sont assemblées (réseaux, exposants, intervenants pour Terre Vivante, compétences d’organisation, réseaux régionaux et d’habitants bénévoles pour l’Office de tourisme) et les deux structures ont mené ensemble les recherches de financements.
L’objectif était de faire se rencontrer producteurs et consommateurs (les seconds cherchaient des produits bio, notamment alimentaires, et les premiers des circuits de distribution).
L’agriculture bio locale était balbutiante, les producteurs venaient d’ailleurs, y compris de loin (thématiques par pays, les premières années).
La foire, installée dans les rue de Mens, a attiré un grand nombre de visiteurs et a été une pièce majeure pour le développement de l’écologie sur le territoire.
Les années passant, le bio et les réseaux de distribution se sont développés, et c’est heureux. Les producteurs se sont alors moins déplacés sur les foires, puis transformateurs et distributeurs sont devenus plus nombreux et la gamme de produits s’est élargie.
Depuis plusieurs années, le Trièves, Terre Vivante, les partenaires, coorganisateurs de la foire songeaient à renouveller forme et contenu de l’événement…
Les foires sont depuis longtemps des temps de vie locale importants, pour les territoires ruraux notamment. Foires annuelles, saisonnières (à Mens, le 1er mai et le 4 octobre déjà au Moyen Âge) étaient des moments où les habitants, se déplaçant moins souvent, moins loin, moins facilement qu’aujourd’hui, se “ravitaillaient” à l’entrée et à la sortie de l’hiver. Avec le temps, les foires attirèrent plus largement, en fonction de la spécificité des produits proposés.
2012… Maintenir une foire, mais la renouveler tout en restant cohérent avec la dynamique du territoire… la thématique de la Transition a coulé de source.
Au printemps 2011, le Trièves fêtait son entrée en Transition. Un peu plus d’un an plus tard, cette nouvelle foire est à la fois l’occasion d’exposer les démarches de Transition en Trièves, de sensibiliser largement à cet enjeu d’avenir et aussi de souder et de fêter localement la Transition en marche.
Quelle foire !, c’est le Trièves comme on l’aime
Quelle foire ! montre et raconte le Trièves en transition. L’événement permet de sillonner, et donc de découvrir le territoire. Des visites et des animations un peu partout dans les 27 villages. Au Point-Info à Mens, il est possible de proposer ou demander un covoiturage pour s’y rendre.
À l’image de la dynamique locale, l’événement donne toujours matières à penser et à agir, tout en restant à la portée de toutes les bourses.